Pour aider les parents à concilier leur vie professionnelle et leur vie de famille, il existe différents types de congés, soumis à des conditions diverses, qui vous permettent de faire une pause dans votre travail pour vous occuper de votre enfant.
Attention :
Les types de congés et conditions sont susceptibles de varier en fonction de votre statut professionnel (salarié·e, indépendant·e, fonctionnaire…). Il est important de se renseigner auprès d’une personne ou d’une organisation de référence pour obtenir des renseignements précis et adaptés à votre situation personnelle.
Le congé de maternité
Les travailleuses ouvrières, employées, indépendantes, fonctionnaires, chômeuses et bénéficiaires d’allocations d’insertion ont le droit et l’obligation de prendre un congé de maternité lors d’une grossesse. Il existe certaines contraintes quant à la durée du congé et au moment où celui-ci est pris.
Au niveau du salaire, vous ne toucherez pas la même proportion de celui-ci en fonction de votre statut (ouvrière, employée, fonctionnaire, chômeuse complète indemnisée ou bénéficiaire des allocations d’insertions).
- Pour en savoir plus sur le congé de maternité et les indemnités en fonction du statut professionnel, rendez-vous ici
- Vous trouverez également sur cette page des informations plus détaillées sur le congé de maternité
Vous avez également droit, en tant que travailleuse enceinte, à des protections à différents niveaux (interdiction de discrimination, protection contre le licenciement, interdiction des heures supplémentaires et du travail de nuit, etc.).
- Pour en savoir plus, voir la section Connaître ses droits
Congé de paternité
Chaque travailleur a droit à un congé paternité lors de la naissance d’un enfant dont la filiation est établie à son égard.
- Pour en savoir plus, cliquez ici
Le congé parental
Chaque travailleur·euse (employé·e et fonctionnaire) peut bénéficier d’un congé parental. Il en existe plusieurs sortes et il est possible de passer d’une forme de congé parental vers une autre.
Vous pouvez demander une allocation d’interruption, dans le cas d’un congé parental. Le montant est forfaitaire et n’est donc pas calculé sur base de vos revenus. Si vous travaillez dans le secteur privé et que vous êtes chef·fe de famille monoparentale, vous pouvez bénéficier d’une majoration du montant de l’allocation, sous deux conditions : vous devez cohabiter exclusivement avec un/des enfant(s) à charge et vous devez être parent au 1er degré de l’enfant à charge pour lequel vous faites la demande de congé parental.
- Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’ONEM
- Pour consulter les montants forfaitaires des allocations d’interruption en vigueur, vous pouvez visiter cette page
Attention : le droit à l’interruption de carrière n’existe plus lorsque le·la travailleur·euse a déjà fait usage du congé parental pour le même enfant !
- Pour en savoir plus sur le congé parental
Congé d’adoption
Chaque travailleur·euse qui adopte légalement un enfant mineur a droit à un congé d’adoption. Ces congés ne sont pas transférables entre parents. Il est également possible d’obtenir un crédit complémentaire à partager entre les parents adoptifs.
- Pour en savoir plus sur la durée et les conditions de ce congé, visitez cette page
Interruption de carrière ou crédit-temps
- Dans le secteur public, on parle d’interruption de carrière quand le·la travailleur·euse souhaite interrompre complètement ou partiellement ses prestations. Il est possible de bénéficier, pendant cette période, d’une allocation de l’ONEM, qui varie en fonction du type d’interruption, de l’âge du.de la travailleur·euse, du régime de travail, ainsi que du nombre d’enfants et de leur(s) âge(s). Cette allocation est alors appelée « revenu de remplacement ».
- Dans le secteur privé, on parle de crédit-temps lorsqu’un·e travailleur·euse souhaite interrompre complètement ou partiellement ses prestations. Il faut que certaines conditions soient remplies pour y avoir droit et ainsi bénéficier d’un « revenu de remplacement » payé par l’ONEM. Il existe 6 motifs pour effectuer une demande de crédit-temps, dont l’une d’elles est « Soins à son/ses enfant(s) de moins de 8 ans ». Il ne faut pas ici comprendre le terme « soins » au sens médical, mais bien au sens général du terme.
- Pour en savoir plus sur les interruptions de carrière et le crédit-temps, rendez-vous sur le site de l’ONEM
Attention : le droit à l’interruption de carrière n’existe plus lorsque le·la travailleur·euse a déjà fait usage du congé parental pour le même enfant !
Les pauses d’allaitement
Après son congé maternité, quand la travailleuse reprend son activité de travail, elle a droit à des pauses d’allaitement pour allaiter son enfant ou tirer son lait.
- Pour en savoir plus sur la durée, la fréquence et les conditions pour avoir accès aux pauses d’allaitement
Les congés « quarantaine »
Au vu de la situation exceptionnelle liée au COVID, un texte de loi prévoit un « congé quarantaine » pour les parents dont l’enfant ne peut fréquenter sa crèche, sa classe ou son centre d’accueil pour personne handicapée pour cause de fermeture due au coronavirus.
- Pour en savoir, rendez-vous sur le site de l’ONEM.